25 novembre 2016

Rencontres du cinéma d'animation à Bastia

Au mois de novembre dernier Claire a eu l'honneur d'être invitée par le centre culturel Una Volta aux 1ères Rencontres du Cinéma d'animation à Bastia. Lors d'une projection de ses films, elle a pu présenter Iâhmès et la Grande Dévoreuse a un public curieux et enthousiaste !

Projection au cinéma Le Régent
Explication de ce qu'est un banc-titre
Adultes et enfants ont posé leurs questions :

- Et pourquoi son cœur est plus léger ?
- C'est quoi comme animal la Grande Dévoreuse ?
- Est-ce que t'as une couleur préférée ?

En parallèle des projections, tout le weekend les enfants pouvaient également découvrir le making of sur tablette et participer à des ateliers d'animations. La projection a suscité quelques vocations !


Attentifs au making-of

Une magnifique Dévoreuse en pâte à modeler
Surprise dans le Corse matin du lundi matin ! Amis corses, votez pour nous aux Césars !


Projections parisiennes


Ce mois de décembre sera riche en rencontres pour Iâhmès.

Vous pourrez le découvrir à l'occasion de deux projections parisiennes, la première : au Forum des images à Paris le 9 décembre prochain à 17h30, en présence de la réalisatrice Claire Sichez et de notre producteur Luc Camilli. À ses côtés, d'autres courts métrages tous réalisés...par des femmes !




La seconde projection sera le samedi 10 décembre à 10h, au cinéma Le Balzac à l'occasion d'une séance exceptionnelle présentant les 12 films de court métrage en lice pour le #César2017 du Meilleur Film d'Animation (Court Métrage).






Durée totale : 2h15
Entrée libre pour les membres de l'Académie et pour tout public, dans la limite des places disponibles. (Informations complémentaires : http://bit.ly/C17baSOCM - academie-cinema.org)





Au plaisir de vous rencontrer sur place !


12 octobre 2016

Actuel, revue sur l'estampe contemporaine

Nous avons le plaisir d'avoir quelques pages dans la belle revue Actuel n°8, revue autour de l'estampe contemporaine.



La revue est entièrement consultable en ligne sur le site d'Actuel, et disponible en version papier dans quelques bonnes librairies et magasins spécialisés. Merci à Jean-Michel Uyttersprot pour l'article.

Bonne lecture !

21 septembre 2016

César 2017 !!!

Iâhmès et la Grande Dévoreuse fait parti des douze court-métrages d'animation présélectionnés pour le César du Meilleur court-métrage d'animation 2017 de l'Académie des César !!!

Quelle joie !!!

Merci à tous les talents de l'équipe, Luc Camilli, Ane Lasa Barrio, Yan Volsy, Ignacio de Marco, Cécile Milazzo, Patricia Sourdes, Cyril Maddalena, Santi Minasi, Abel Camilli, Elsa Maure, Olivier Faursel, François Müller, Nicolas Gruber, Florentin Bougot, Marc Ménager, Régis Friaud, Jérémie Fischer, Marilda Simonidhi, Yulan Forgeron, Christophe Balay, Sylvain Derosne, Romain Blanc-Tailleur, Philippe Baranzani, Clara Della Torre, Christophe Girod, Caroline Faber, Pablo Pico, Daniel Gries, Matthieu Langlet, Mathurin Audouin, Anne de Chacaton, Maxime Grange, Flavie Roux, Camille Rosselle, Flora Taverner, Gabrielle Jimenez, Anna Leterq, Soline Fauconnier.
Aux partenaires, qui ont soutenu le projet : France2, la Région Midi-Pyrénées la Région Rhône-Alpes, le CNC - Centre national du cinéma et de l'image animée, la Procirep-Angoa.

Et enfin à tous ceux qui nous ont épaulé !

23 avril 2016

Merci la belle équipe !



Ça y est, le film est bel et bien fini et livré au diffuseur ! Pour fêter cela, voici une jolie photo de l'équipe qui a travaillé sur le tournage au studio de La Ménagerie, à l'Usine Centre national des arts de la rue (Tournefeuille / Toulouse Métropole).

5 avril 2016

1, 2, 3, musique !

En 2013 déjà, pour nos premiers tests d'animation, nous avions travaillé avec le compositeur et créateur sonore Yan Volsy. Ses recherches d'ambiances et les premières notes de flûtes nous avaient beaucoup plu et c'est donc avec impatience que nous attendions de reprendre le travail commencé avec lui.

C'est du haut de son nid d'aigle à Montreuil qu'il pose les premières notes synthétiques du film. Il pianote sur un clavier magique pouvant jouer de n'importe quel instrument, ce qui est bien pratique pour proposer un large choix de sons à deux pauvres néophytes !

La maquette qu'il a composé nous a permis de différencier les passages que nous voulions accompagner musicalement d'autres sur lesquels nous préférions jouer avec les bruitages et les ambiances.
En posant les bases, des mélodies, des rythmes et par le choix des instruments, Yan a apporté de nouvelles émotions, donné une teinte sonore à notre histoire.

Quelques semaines plus tard, rendez-vous toujours à Montreuil au studio "One Two Pass It" pour enregistrer de vrais instruments ! Le créatif et touche à tout Pablo Pico, musicien percussionniste hors pairs se joint à l'équipe. Yan dirige l'enregistrement et met entre les mains de Pablo tout ce sur quoi on peut taper : tambours, batteries et même... des haricots des Philippines ! Nous cherchions un vrai métissage d'instruments pour ne pas ancrer l'histoire sur un continent précis.
À titre d'exemples les percussions utilisées comme les grelots et le shekere viennent d'Afrique, les griffes de chèvres d'Amérique du Sud, le Tombak d'Iran, et le rik de Turquie (il y en aurait bien d'autres à nommer, nous n'avons pas tout retenu !)

Ensemble ils ajustent les sonorités et les rythmiques, enrichissent la gamme des sons et par là même notre vocabulaire: "Le côté dead mat....tu veux un truc plus bright ? Oui, ça vient casser le côté brillant... je veux du fla... est-ce qu'il y a un déplacement d'air là ? Matte moi la prise moins jazz steup."

Pour rajouter quelques frissons à l'ensemble, la chanteuse Caroline Faber pose sa voix sur le film. Elle nous envoûte complètement. Au moins la voix, ça c'est un instrument universel !

Enregistrement au studio One Two Pass It avec Lucas Ramos aux commandes.
Yan et Pablo aux percus !

14 mars 2016

Séance de bruitage

 Fin janvier nous avions rendez-vous à Aubervilliers à l'auditorium d'enregistrement Yellow Cab.

L'auditorium est immense, plusieurs types de sols au centre de la pièces se succèdent (planchers, carrelages, linos) des fausses portes, des serrures, des fenêtres factices, des portières de voitures sont fixées aux murs. Il y a même une fausse cuisine, un bac à sable, des plantes, un bassin d'eau...
 
Auditorium de bruitages Yellow Cab


À notre arrivée, Daniel Gries -bruiteur de profession- a déjà déchargé sa camionnettes; des dizaines de valises pleines de bric-à-brac, des mallettes de toutes les formes et des objets de toutes les couleurs. Bref des trésors sonores à regarder... avec les oreilles. Car vous n'avez pas idée de tout ce que l'on peut produire comme son avec un plat de cuisson genre tajine ou une natte en paille.


Le film est projeté sur grand écran. Défile les mesures sous l'image; de précieux repères pour caler les bruitages.


Habillé de sa tenue insonore (tel un yoghi), Daniel regarde, cherche, tend l'oreille pour trouver LE son de chaussure qui sonne bien, LE tissus qui frotte en douceur, LE sol qui résonne chaleureusement. Aussi, pour bruiter un bateau à l'écran il plonge des tongs dans l'eau, pour donner vie aux oiseaux il secoue des taies d'oreillers, des parapluies, des soutiens-gorges. Pour bruiter la dévoreuse, quoi de mieux qu'une paires de gants de boxes sur un canapé, ou quelques bobines de bandes magnétiques secouées ? Il faut trouver le bon objet dans la bonne valise à la manière d'une Marie Poppins, et dans un temps très court ! Nous n'avons qu'une journée pour tout bruiter.


L'ingénieur son Matthieu Langlet qui s'occupe de l'enregistrement est à la tête d'une console gigantesque. Il peut moduler la sonorité de la pièce, donner plus ou moins de résonance en activant la mise en place de rideaux ou de panneaux résonnants en quelques clics.

Ainsi nous avons pu rendre avec précision la sonorité des lieux du film. L'ambiance tamisée de auditorium confère à cette recherche une sorte de... sérénité.

Om Shanti à tous !


10 mars 2016

Bande annonce !

C'est avec une joie immense que nous vous dévoilons la bande annonce du film !
(Nous ne connaissons pas encore sa date de diffusion mais pas d’inquiétude, vous en serez les premiers informés.)

15 février 2016

C'est parti pour les envois !

Le film est presque terminé et c'est déjà le moment de concourir pour les festivals.
En attendant de pouvoir vous le faire découvrir, voici quelques images pour vous donner envie de voir le tout.





Les dés sont lancés !

26 janvier 2016

Nos animateurs


Repliés tous les jours derrières leurs rideaux noirs, silencieux du haut de leurs tabourets, les animateurs sont bien plus que nos mains... Ils insufflent la vie à nos pantins.

Méticuleux, appliqués, patients, ils n'hésitent pas à passer plus d'un quart d'heure par image pour faire la plus belle photo. Certains diront qu'ils sont fous. Mais il faut bien un peu de folie pour déplacer des dizaines d'éléments un à un à la pince à épiler pendant deux mois, au dessus d'une table rétro-éclairée qui vous anesthésie les yeux, un casque sur les oreilles en permanence pour ne pas avoir à supporter nos choix musicaux douteux en backstage et des gros projecteurs en guise d’œillères pour vous achever !

Éteindre et allumer des lumières pour aider le travail de l'équipe du compositing. Supporter des objectifs d'appareils photos capricieux, des souris inconstantes... Et nettoyer des vitres pour lutter contre les traces de doigts ! Quel boulot...

Après deux mois passés à leurs côtés, nous avons beaucoup appris sur eux et sur nous. Travailler en équipe ça change la vie !

Nous nous souviendrons toujours de leurs visages qui se décomposaient petit à petit lorsqu'au démarrage d'un plan, nous leur expliquions le mouvement que nous avions en tête. Ces minutes entières passées à étudier le pantin en place juste avant de commencer un plan, pour finalement revoir toutes les articulations afin d'obtenir le mouvement souhaité. Et de tous ces débats autour du planning pour savoir si oui ou non il nous aurait fallu quarante ans pour animer le film, oui ou non il aurait fallu tout refaire sur after pour simplifier le tournage (mais ça c'était non tout court, zero, nada).

Maintenant que l'on se connait mieux - et que nous sommes sorties indemnes d'un tournage de neuf semaines - voici leurs portraits façon "cartes pokémons". N'est pas preschool qui veut !


Cécile Milazzo




Patricia Sourdes
Ignacio De Marco





20 janvier 2016

Maquette musique

Cette semaine nous avions rendez-vous à Montreuil chez notre compositeur Yan Volsy. Perché au sommet d'un immeuble tarabiscoté, son studio pleins d'écrans, de consoles et d’instruments de toutes tailles a toujours son petit effet sur nous.

Il fallait parler de l'ambiance sonore et des différents arrangements musicaux du film. Les instruments, essentiellement des percutions et des flûtes étaient choisi depuis longtemps mais nous devions adapter les mélodies proposées aux nouvelles images du film et à son montage presque définitif. Il est parfois difficile de poser des mots sur des sensations, sur des envies, de donner nos deux avis, surtout pour des néophytes en musique.

Jusque là Yan avait travaillé à partir de l'animatique du film. Nous lui apportions là des images définitives, avec des ambiances plus lisibles (pluies, brouillard, etc.), de quoi changer sa perception !
Une fois la maquette validée (maquette réalisée grâce à une magnifique base de données d'instruments sortie tout droit d'un clavier magique, photo ci-jointe) il enregistrera les instruments avec un vrai musicien : Pablo Pico, de son nom et une chanteuse. Daniel Gries, se chargera lui de bruiter le film, créer les matières sonores de nos personnages.



11 janvier 2016

Le compositing (vu par Marine)

De retour à Paris pour un mois de post-prod. Nous nous remettons du tournage et des bûches de noël.

Le compositing, alors, dites, qu'est ce que c'est ?

En gros, imaginez trois jeunes hommes dans leur vaisseau spatial au studio Manuel Cam à Asnières. Ils sont entourés d'écrans d'ordinateurs et ils pianotent sur leurs claviers, bidouillent sur leurs cintiqs tout en écoutant des chants papous, inuits ou du Barber shop. Parfois, l'un crie : "Faut que tu passes en mode d'actions universelles !!! Et mets toi bien court sur la focale !"
Cette communauté a développé son propre langage, ils s'échangent des conseils à base de mots étranges : "T'as changé la couleur de l'ALPHA? Et si tu le colles et que tu le flouttes ? "; et un autre répond : "Mais l'ALPHA c'est l'intérieur, pas l'extérieur !"

Des fois ils s'échangent des fichiers, et reprennent le travail d'un autre, alors ça balance : "Touche pas à mon TRÉKING, vaut mieux bouger la caméra sur la première clé." À quoi on lui répond "Je veux localiser une fréquence, y'a trop d’IRISATIONS quand y'a plus de gains ! Pomme clic sur le 0000 mais pas pomme K. Ça devrait marcher""
 
Bref, pour résumer, "PROXI c'est du TRASH LEGER si tu fais du K2ZLT... ça passera pas !".
J'ai rien compris.

Sylvain se casse la tête sur nos perspectives douteuses.
Lumière divine

(En vrai Sylvain, Philippe et Romain travaillent sur le "compositing" du film, moment clé de la post-prod car le rendu final de l'image est entre leurs mains ! Ils assemblent tous les éléments que nous avons tourné à Toulouse (décors et personnages) et ajoutent par dessus les "effets spéciaux" : la météo, les mouvements caméra etc. tout en retravaillant certains détails. C'est là qu'on voit tous les problèmes et qu'on les résout surtout !)